Noël. 20 degrés et une légère brise. Bref, c’est les fêtes de fin d’année. Pour l’occasion et surtout pour faire oublier les récents évènements, la mairie avait organisé avec soin le marché de noël. Rien n’était laissé au hasard. La sécurité avait été renforcée pour éviter tout problème éventuel. Malgré tout, l’esprit des fêtes régnait dans ses lieux. Tout avait été fait pour animer et faire régner un air de bonheur et paradis. La publicité autour de l’évènement avait fait grand bruit dans la presse et avait soulevé un débat houleux autour du maintien du marché de noël. Le maire avait tranché, le marché devait avoir lieu, hors de question de cesser de vivre. Alors, le moindre détail avait été calculé pour satisfaire les grands ou les petits. Au milieu de chalets abritant des petits commerces : vin chaud, gaufres, barbapapa, photo avec le père noël, peluches, bijoux, savons, bougies…., une patinoire avait été installée pour les plus courageux. Au fond de la place principale s’élevait le fameux sapin décoré avec soin. A son côté, une scène et un écran géant accueillait quelques groupes musicaux, des artistes et bientôt, le maire de la ville. Le discours était attendu avec impatience par les citoyens de San Diego. Car aujourd’hui, le maire réalisait sa première sortie public depuis les incidents à Redioactif.
Fonctionnement
Petits rappels:
Où? Place centrale du centre villeQuand? 17 décembre 2016 à 16 heure (début du sujet)Ordre de passage? Aucun, poster à votre guise.Possibilité de jeu? En groupe ici sur l'intrigue principale ou en privé sur le marché de noël
Bon jeu!
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Sujet: Re: TG - Marché de noël 19.12.16 22:29
Je n'apprécie pas noël. Les musiques de gamins sur la joie de noël me filent la gerbe et voir des gens sourire bêtement ne me met pas en joie. Je passe ma main sur ma barbe, la lisse, la caresse pour m'aider à réfléchir. Seul le discours du maire m'intéresse mais je dispose de quelques temps avant que ça commence. Depuis que j'ai vu un vendeur de gaufre s'essuyer le nez avec ses mains avant de remuer la patte et saloper son chiffon, j'ai plus trop envie de me manger. Des trucs dégeulasse j'en vois à foison mais là, sérieusement, c'est un autre level. Je place mon nez sous mon écharpe, songe à lui offrir un mouchoir et quelque cours d'hygiène et m'éclipse. J'ai pas envie de salir ma veste grise trop proche de son stand. En plus, j'ai ciré mes pompes ce matin et enfilé un jean plus décontracté. Alors pourquoi j'irai me casser les couilles et salir mes chaussures avec la patte à gaufre que je risque de me prendre par la figure si je fais une réflexion? Non, en réalité, c'était pas une question. Je simplifie pour vous faciliter la compréhension de mes réflexions.
Y a une foule de monde, d'animations et d'occupation et je trouve le moyen de m'emmerder! C'est pathétique. Je glisse dans la masse trouve une jolie fille et réfléchi à une approche. Ca sera juste pour taquiner, rigoler et sympathiser. Avec noël, c'est le moment le pire pour être seul et les filles ont toujours besoin de compagnie. Pourquoi pas la mienne? En scène!
Shad Bradford
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La sécurité avait été soigneusement travaillée. L’incendie de l’entreprise Redioactif quelques mois plus tôt avait réveillé quelques instincts paranoïaques et des craintes plus justifiées. Sans surprise, le cabinet de détective de Shad avait été sollicité pour une mission trop éloignée des habituelles missions demandées dans l’établissement. Surveiller le marché de noël en tenue de civil, vérifier l’absence d’engin explosif et autres armes déplaisait à Shad. Malheureusement deux raisons l’avaient poussé à accepter. D’abord, il n’avait pas assez de travail dans le cabinet pour rechigner une mission payée. Ensuite, dans son métier tisser de bonnes relations avec la police et maintenir une confiance respective s’avérait plus qu’essentiel.
Comme à son habitude, le détective trainait en jean, veste en cuir et mine maussade, la panoplie de l’homme qui souhaiterait être partout sauf au marché de noël. La musique lui vrillait les oreilles et l’envie d’ouvrir un portail pour s’enfuir lui traversait l’esprit à chaque tintement de grelot. A croire que ces chansons avaient tout capté et signifiaient à tous les hommes environnants qu’elles avaient bien l’intention de leur briser les fameux grelots. Le regard sombre balayait pour la centième fois la même petite cabane à lutins où des centaines de moufflets attendaient avec impatience pour se faire photographier avec le père noël. Un court instant, il cru reconnaître une tête brune dans l’ensemble de la file d’attente. Il avait bloqué entre l’envie d’aller serrer sa fille ou celle de fuir rapidement. Aurait-elle seulement envie de le voir ? Est-ce que son ex-femme serait assez ouverte pour lui laisser dix minutes avec la petite ? Trop de questions et aucune réponse car la petite n’était qu’une gamine lambda dont il ne connaissait rien. Dernièrement, il voyait ses filles partout. De toute façon, sa petite n’avait plus l’âge de prendre une photo avec le père noël. Il aurait dû le savoir. Dans un soupir, Shad détourna le regard sur le chalet des vins chauds et autres alcools typiques de l’époque. Et dire qu’il ne pouvait même pas descendre une petite bière pour faire glisser tout cette horreur de rouge et de vert.
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Sujet: Re: TG - Marché de noël 27.12.16 20:52
A Christopher Hampton
Je passais par la case marché de noël. Les lumières accrochées avec grossièreté aux palmiers m'amusaient doucement. C'était bien la seule et unique chose par ailleurs. Je crois que j'ai jamais vraiment été fan de cette fête de toute façon. Comme beaucoup en faite, je me cache derrière un air blasé et des critiques acerbes. En réalité, j'en ai marre d'être seule à chaque fin d'année. Quand je vois les familles se serrer les coudes, même en apparence, je jalouse tout le monde.
Emmitouflée dans ma doudoune noire je rentre mon menton sous mon écharpe. Le froid m'insupportait. Je sais que notre position au Sud nous apportait des avantages à cette époque de l'année en comparaison au froid canadien mais je m'en moquais à cet instant. Je ne retenais que le froid qui dévorait mes doigts. A peine en dessous de la barre des 23 degrés et je me gelais de toute facon. Mon regard balayait les lieux avant de tomber sur un beau blond et barbue. Je l'avais peut être déjà vu à l’hôpital... Pas sûre. Evidemment, alors que je le dévisageais, il sembla approcher. Loin d'en démordre, je continuais à maintenir le contact visuel et lui fit même cadeau d'un sourire charmeur. Je ne supportais plus la solitude, même la présence d'un inconnu me rassurait. J'étais pathétique! Malgré tout, s'il me proposait de m'offrir un vin chaud, j'accepterai. C'était répugnant et absolument imbuvable mais je ne supporterais pas une nouvelle nuitée seule sous ma couette et tant pis c'était le seul moyen que j'avais sous la main pour obtenir un peu de compagnie.
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Le discours du maire s’annonçait. Ponctuel, l’homme politique avançait sa large carrure devant son pupitre. 16h 15. Les lumières se tournaient vers lui dans un accueil chaleureux. Les mots tant attendus commencèrent. Salutation d’usage. Sourire de circonstance.
Pourtant, l’acclamation qui traversa la foule ne lui fut pas dédiée. Les regards s’envolaient de l’homme politique à l’immense lueur rougeâtre qui s’étirait mollement au-dessus de la place. Les applaudissements se stoppèrent pour laisser les index pointer l’étrange phénomène. Dansante, l’aurore se lovait entre les cimes des arbres et des lampadaires. Douce. Chatoyante. La diaphanéité laissait une fine pluie papillonner jusqu’aux hommes agglutinés en contre bas. Au contact des peaux, la gouttelette émettait un délicat éclat rouge avant de s’effacer sans la moindre trace d’humidité. La place se remplissait de crépitations silencieuses. Ainsi, la lueur retombait mollement, s’étiolait et disparaissait.
Soudain, les premiers hurlements résonnèrent sans qu’une seule personne n’ouvre la bouche. Le monde s’était figé, perdu dans leur songe ou plutôt, leurs hallucinations auditives.
Des cris, supplications, râles d’agonie et pleurs emplissaient les têtes. Une multitude de langues se mélangeaient et pourtant demeuraient parfaitement compréhensibles. Toutes imploraient pour leur vie ou suppliaient pour que leur souffrance prenne fin. La douleur se devinait. La peur se comprenait. Le danger planait. Chaque voix trouvait une suivante. Finalement, cette chorale macabre se muait en une cacophonie. Comment ne pas souhaiter que le tout s’arrête ? Comment ne pas vouloir mettre fin à cette abomination ? Pourtant, le silence ne signifierait qu’une chose : la mort pour ces voix. La mort de millier ou de million d’âmes. Qu'on le souhaite ou qu'on le redoute, il s’imposa.
Silence
Une seconde de répit avant qu’une voix féminine brise ce sentiment mal sain de soulagement et d’horreur. Un seul mot avait suffit:
Vengeance.
La lueur suspendue avait chuté, laissant un goût de sel sur la peau. Rien. Plus rien ne troubla les lieux. Il ne restait que vous et la masse. Vous, devenu témoin d’un scandale incompréhensible. Comment réagir à présent ? Que faire ? La panique gagnait les rangs. Bientôt, tout le monde se bousculerait pour chercher à s’échapper. La masse enfermée sur la place pousserait, bousculerait et crierait.
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Sujet: Re: TG - Marché de noël 05.01.17 20:27
Je rends aussitôt son sourire charmeur à Itzel. J'adore cette jeune femme. Elle sait ce qu'elle veut et comment l'avoir. A son regard, je devine facilement qu'à ce moment précis, c'est moi qu'elle désire. Pas de chance, je ne suis pas disposer à répondre à ses attentes aujourd'hui. Je rumine encore l'humiliation qu'elle m'a fait vivre il y a peu. Je veux bien jouer avec elle à ce petit manège qu'est la séduction.
Mais plus elle approche et plus j'ai l'impression qu'elle ne le reconnaît pas. Ne me dîtes pas qu'elle a oublié qui je suis! Ca doit être la tenue avec ma capuche, mon écharpe sur le nez et mes mains dans les poches, je passe inconito! Mais c'est bien moi! Son chirurgien favori! Le type du dispensaire qui lui fait ses points! En parlant de santé, mon regard avisé remarque rapidement quelques blessures sur son corps. Pourquoi est-ce qu'elle n'est pas venue se faire se soigner? Je déteste quand une personne n'obtient pas les soins appropriés.
J'avance, bien décidé à cueillir Itzel et les informations sur son état et les raisons qui l'ont poussé à garder son bras non pansé!
"Bonjour Mademoiselle Alvarez Castillo."
Je murmure à peine en me penchant vers son oreille pour que deux de mes doigts prennent l'une de ses mèches et laissent le passage libre pour admirer mon propre travail: les deux points de suture sur sa tempe gauche.
"Ceux là on tenu. Miracle. "
j'ignore l'annonce du discours du maire et je me redresse proposant mon bras à la mexicaine pour l'amener se balader avec moi.
"Un lait de poule?"
Je daigne détourner mon regard d'Itzel lorsque les acclamations deviennent trop intense. Qu'est-ce que c'est que ce truc?
"Ont-ils prévu une surprise? "
Parce que je ne me souviens pas qu'un spectacle est prévu à cette heure de la journée. Surtout qu'un son et lumière au milieu de l'après midi, c'est idiot. Je n'ai pas le temps de réfléchir longtemps il faut dire. Je sens la main d'Itzel se serrer sur mon bras et alors je comprends. Elle va tomber. L'une de mes mains quitte ma poche pour venir la soutenir et la tirer vers l'un des petits haut vent du chalet. Cette pluie n'est pas normale. Je suis protégé grâce à la capuche et ma veste. Rare sont ceux comme moi et tous s'attèlent à soutenir leurs proches tout comme je serre Itzel contre moi. Par réflexe, je cris aux derniers encore sains:
"PROTEGEZ VOUS DE LA PLUIE!"
Je dois prendre son pouls, vérifier la dilatation de sa pupille, la coloration de... Déjà mes réflexes de médecin reprennent le dessus. Ca sent pas bon.
"Itzel? Tu m'entends ma belle?"
Shad Bradford
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La sécurité paniquait, à leur façon. Rapidement, les ordres s'enchainaient sans que Shad ne cherche à prendre part. Une autre idée lui vrillait l'esprit. Cette chose dans le ciel devait forcement avoir un lien avec l'uredium. La couleur imposait cette idée avec force. Le nombre d'enfants ici présent augmentait la nervosité du détective. Il n'était plus fait pour les missions dans ce genre. Les enquêtes restaient plus faciles.
La pluie sur sa peau émit une étrange couleur. Touché. Le souffle coupé, il s'attendait au pire et le pire arrive. D'abord perdu, Shad laissa son regard vagabonder pour trouver l'origine des hurlements. Où étaient-ils? Qui criaient? Le regard hagard, la respiration rapide, la compréhension s'offrit à lui. Personne ne hurlait. Est-ce une tromperie? Un souvenir? Des faits réelles? Une illusion? Comment savoir?
Immobile, serrant Arthur contre lui, l'ours mal léchè le devient plus encore. Ca sentait réellement mauvais maintenant et il ne savait pas du tout où était Simone. Dire qu'il l'avait faite venir.... Il commençait à regretter. Le danger auquel il l'exposait allait peser lourd sur les épaules de la rouquine. Pas le choix, il devait la retrouver et la faire sortir d'ici. Avec un peu de chance, il pourrait aider à l'évacuation en minimisant les heurs.
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Sujet: Re: TG - Marché de noël 15.01.17 22:08
Marché de Noel. Topic Commun
Je crois que c’est la première fois que je me rends au marché Noel sans mes frères. En général, ils m’accompagnent toujours car je ne veux pas y aller toute seule. C’est vrai quoi, c’est quand même mieux d’aller avec ses amis que toute seule comme une pauvre malheureuse. Puis j’avais besoin d’avoir mes meilleurs amis à mes côtés. Je n’aime pas ma vie ici, préférant rentrer en Finlande. Malheureusement, j’ai mon travail ici et mon groupe aussi. Je ne peux pas abandonner mes meilleurs amis. Ils sont ma seconde famille, sans eux je ne suis plus rien. Alors je reste ici, pour eux. Depuis que je consomme du redio et que j’ai découvert mon pouvoir, ma vie a beaucoup changé. Je ne suis plus la même. Je dois apprendre à contrôler mon pouvoir, canaliser mes émotions pour éviter que mon don devienne dangereux. Je dois prendre sur moi pour éviter de faire du mal aux gens. C’est un travail long et dur, mais je ne perds pas espoir.
Comme je viens de le dire plus haut, je me rends au marché de Noel sans mes meilleurs amis. Non pas parce qu’ils ne veulent pas venir avec moi. C’est juste que je dois retrouver quelqu’un. Pas un rendez vous amoureux, non même si je n’aurais pas dit non. Non simplement un rendez vous amical avec un ami que j’ai rencontré, il y a quelques semaines. Il m’a sauvé d’une agression, il m’a emmené au commissariat pour que je porte plainte. Après nous avons discuté et nous sommes devenus amis. Mon ami s’appelle Shad, un grand gaillard qui fat deux fois ma taille. Très costaud, il me fait penser à un ours.
Shad m’a invité à aller au marché, je n’ai pas pu dire non. On ne peut pas dire non à cet homme. Il est à la fois mystérieux et attachant. Il ma dit de l’attendre près d’un stand. Je m’y rends mais je ne le vois pas. Je parcoure un peu les stands de ce fait jusqu’à ce que je vois le maire de la ville faire son discours. Personnellement, cela ne m’intéresse pas des masses. Soudain une grande lueur parcoure le ciel. J’ignore ce que c’est mais mon regard est attiré par ce phénomène. Je vois vite que je ne suis pas la seule. C’est alors qu’une pluie tombe du ciel. Cette dernière tombe sur ma main et une étrange couleur faillit. Je m’attendais à ce que cela fasse quelque chose sur ma peau, mais rien de bien particulier se produit.
Puis des cris jaillissent de partout. Je regarde autour de moi pour voir qui a crié mais les passants autour semblent dans la même stupeur que moi. Tout se passe vite, la foule court partout, voulant sortir pris de panique. Je pris peur moi aussi et je regarde autour de moi, pour apercevoir Shad :
- Shad !!!!!!!!!!!!!!!!! Shad où es-tu ?!!!!!!
Je crie son prénom mais je ne le vois pas. Je panique totalement et cours dans tous les sens. C’est alors qu’une personne me bouscule lourdement, me faisant tomber à terre, le bras gauche frappe lourdement le sol. Je pousse un cri de douleur et essaie tant bien que mal de me ressaisir. Je me mets à pleurer.
- Shad. Appelle-je mon ami dans le vide comme s’il allait venir.
Je fus prise dans un tourbillon de sons. Les gens criaient et je ne pensais qu'à hurler aussi.
"STOOOP!"
J'avais si mal dans mes oreilles et dans ma tête. Si mal aucune cause de cette souffrance ne me sautait aux yeux. Je ne comprenais plus la situation. Autre chose me prenait à la gorge et je fus incapable de parler ou de respirer parce que je souffrais trop. Mon corps se contractait pour chercher à se protéger du mal qui m'envahissait. Panique dans le moindre de mes sens. Pourquoi cette migraine? Pourquoi cette douleur aux oreilles? D'où venaient les voix? Où était le danger?
Électrisée, je me redressais soudaine avec l'envie de fuir. Je repoussais presque méchamment Christopher. Je devais partir de là. Je n'étais plus logique. Comment pourrais-je l'être alors que toutes mes réflexions se fracassaient contre ses voix dans ma tête?
Quand le silence retombait, je soupirais de soulagement tout en sentant une pointe d'horreur m'envahir. Je n'avais jamais éprouvé une peur si intense. Je me tournais vers le chirurgien.
"Faut s'barrer!"
Je regardais partout, surtout le ciel pour m'assurer que je ne recevrai plus de goutte de flotte sur la figure. Les cris autrefois dans ma tête devenaient réel. Les gens paniquaient et je les comprenais. Leur peur était contagieuse. Je ne voulais pas être égoïste mais... je me foutais de Christopher maintenant. Je voulais sauver ma peau. Sans réfléchir, j'avalais une dose d'uredium en avalant un bonbon et je me barrais en courant.
Shad Bradford
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La cohue se déchainait. Serrant Arthur contre lui, Shad observait les environs. Il avait encore deux bonnes heures avant que son uredium cesse de fonctionner. La panique rendait les lieux totalement ingérables.
D'une main tendue, Shad ouvrit l'un de ses portails, le plus grand possible, pour absorber l'un des flux et le transporter vers l'extérieur. Le positionnement de son portail s’avérait particulièrement stratégique. D’abord, ce point autour du père noël devait être la zone où se concentrait le plus d’enfants. Ensuite, l’extérieur était assez proche pour que Shad ne soit pas obligé de se concentrer pour ouvrir le portail.
"Ca vous conduira vers l'extérieur." Hurla Shad à pleins poumons en désignant la sortie visible derrière l'une des barrières. L'immense trou noir de deux mètres de diamètre ne passait pas inaperçu.
Certains parents se ruaient sans réfléchir à l'intérieur lorsqu’ils apparurent de l’autre côté, les autres suivirent sans réfléchir. Dissiper la foule aiderait à éviter des accidents. Le regard se redressa. Il devait impérativement retrouver Simone. Leur point de rendez-vous n'était pas loin. Le stand était pris dans la pagaille. Il abandonna son portail, après avoir placé un idiot pour signaler à ceux qui passait de sauter dans le trou noir. La palissade de bois qui entourait la place devait les protéger d’agression extérieure. Pour l’heure, elle encombrait surtout la fuit en restreignant les possibilités de sortir.
"Simone!" Appelait Shad de sa voix puissante.
Elle était forcément dans les parages! En apercevant une tignasse rousse chuter, il sut que c’était elle. Elle allait se faire piétiner ! Jouant des coudes alors qu’Arthur montrait des dents à tous ceux qui approchaient trop près, il parvint à la rejoindre. Sans plus attendre, il attrapa son bras valide pour la forcer à se relever. La délicatesse ne faisait pas parti de ses habitudes, mais cette fois, il n’avait vraiment pas le temps de s’encombrer avec ça.
« Ne t’éloigne pas. » Grogna-t-il saisissant plus fortement son membre. La foule commençait à les pousser vers la sortie. « Il faut faire tomber les palissades. » Pesta Shad en désignant les petites barrières en bois qui pliaient sous la pression. Du coin de l’œil, il crut voir Chris, un vieil ami et à la fois conçurent. Peut-être pourrait-il aider ? Ce n’était pas les malheureuses sorties présentes et disponibles qui allaient permettre à la foule de se dissiper rapidement. Et son petit portail n’y changerait rien.
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Sujet: Re: TG - Marché de noël
TG - Marché de noël
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