Aie aie aie...

Date d'inscription : 28/02/2018

Aie aie aie... [feat Lys !]

♪ Ma tête me fais tellement mal... Mes pensées étaient floues, je ne sentais plus mes membres. Seul ma tête était bien sensible, un peu trop à mon goût. C'est déjà ça... ironisais-je. La douleur était assez atroce, si bien qu'ouvrir les yeux étaient un supplice. Ne sachant pas ou j'étais, n'entendant qu'à peine, je me résignai à voir ce qui m'entourait.

♪ Tout étaient blanc, des gens étaient assit et silencieux. On était en mouvement. Un camion? Un son strident vient lentement à mes oreilles, à mesure que j'essayai de comprendre ce qu'il m'arrivait. Aigu, répétitif. Je mis un moment à comprendre que j'étais dans une ambulance. Lentement, la mémoire me revint.

♪ J'étais dans mon bureau. J'étais une fois de plus dans la frénésie de mes recherches : les bons contactes, les bonnes informations. Qui? Où? Quand? Mon redio était encore actif : j'avais passé ma journée de la veille à chercher une personne bien précise, qui malheureusement me fus d'aucune aide... Et cette frustration avait légèrement impactée ma manière de travailler. Ce n'était plus de l'empressement : c'était une course, une nécessitée de trouver quelque chose de valable. Mon enquête était au point mort, et ça m'insupportais vraiment !

♪ Je faisais les cent pas, parcourant tout mon appart pour qu'une idée divine vienne à moi. J'essayais de me détente, de me dire que ça aiderait ma concentration... de peindre aussi... mais je n'y arrivais pas. Après une n-ième sieste involontaire, une vague idée frôla mon esprit. Encore dans les vapes mais pressée de faire je-ne-sais-quoi, j'entrepris de descendre les escaliers. 1,2,3... oups, la 4eme marche.

♪ Je faisais les cent pas, parcourant tout mon appart pour que l'idée divine vienne à moi. J'essayais de me détente, de me dire que ça aiderait ma concentration... de peinte... mais je n'y arrivais pas. Après une n-ième sieste involontaire, une vague idée frôla mon esprit. Encore dans les vapes mais pressée de faire je-ne-sais-quoi, j'entrepris de descendre les escaliers. 1,2,3... oups, la 4eme marche.

♪ Quelle idiote... me maudis-je intérieurement. Non pas que cette chute fut grave pour moi, mais l'idée d'avoir peut-être perdu mon illumination divine était un sacré gâchis. Je demandais faiblement au personne assise à côté de moi qui les avait prévenu. Un voisin apparemment. Bien, je lui ferai des cookies... Je remerciai le bon monsieur, dont le visage me paraissait flou, puis je sombrai une fois de plus dans l'inconscience.

♪ Le réveil fut difficile. Je me relevai et, quand je sentis que j'étais éveillée pour de bon, je voulu appeler un médecin. Fuck, adieu le quart de mon salaire, pensais-je cyniquement. Un homme passait enfin devant la porte. Sans vraiment faire attention au moindre détail (ni couleur de son aura, ni ses vêtements, peut-être cela vient-il me mon coup sur la tête), je l'appelai:

- Hé, vous! Venez ici ! Depuis combien de temps je suis là?

KoalaVolant

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Date d'inscription : 19/12/2016

Aie, aie aie...

Il n'y a que les imbéciles qui ne tombent pas malade.

[Désolé du temps que j’ai mis, mais j’avais PLEINS de rps avant omg]

Pas sûr de savoir si j’allais encore m’en sortir cette fois. Pas dans le sens où j’allais mourir, non bien sûr, ça serait vraiment trop beau si je pouvais mourir. Non, disons juste qu’à force de passer à l’hôpital, les gens allaient finir par comprendre.
Peut-être que j’allais ruiner mes études. Si ça se trouve, je ne pourrais pas m’en sortir, si ça se trouve je terminerais en prison pour ce que je faisais.

J’étais un idiot fini.

Mais les coups que je m’étais pris était trop grave pour laisser complètement mon redio en venir à bout.
Alors j’étais venu à l’hôpital. Même si je détestais ça, même si j’avais très fortement envie d’éviter cet endroit austère. Du moins, en tant que patient. En tant que médecin, ou plutôt futur médecin, cet endroit était plus lumineux.
Sauf que je savais que les docteurs étaient assez intelligents pour bien voir que cette entorse venait d’une raison précise.

Celle de coups que je n’avais pas pu esquiver.

Du coup, me voilà à l’hôpital malgré tout. J’attendais. Certains m’avaient reconnus. Il fallait dire que je commençais à gagner en succès entre les fois où je venais à l’hôpital pour m’occuper d’une orbe, et les fois où tout simplement je venais faire mes stages.

C’est avançant pour voir si je pouvais me faire soigner pour mon bras droit qui semblait bien douloureux, que j’entendis une voix.
Quelqu’un qui m’appelait.

Je me tournais vers elle, et entrais tout de même. Au pire des cas, je travaillais parfois ici, alors pourquoi pas ?

- Ca…Je ne sais pas vraiment. Mais je peux me renseigner. A qu’elle heure pensez-vous avoir terminé ici ?

Je demandais, vu qu’elle devait être désorientée pour ne même pas savoir depuis combien de temps elle était ici. Je l’observais. Mon sens de médecin se jouait, et je me concentrais un brin sur tout ce qui pourrait servir d’indice.

- On vous a dit pourquoi vous étiez ici ? Si ça peut vous rassurer vous n’avez pas le matériel du coma sur vous, donc ça ne doit pas faire très longtemps.

Je m’approchais, évitant de bouger un maximum mon bras. Oubliant que j’étais venu me faire soigner.
Je me disais que je devais pas avoir l’air crédible sans blouse ni rien, mais bon…