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Amishisme et Féminisme

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Pete Warren

Pete Warren


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MessageSujet: Amishisme et Féminisme Amishisme et Féminisme Empty19.02.18 22:13



C’était une de ces journées affreusement répétitives, malgré les différentes missions d’intérim qui changeaient souvent d’un jour à l’autre. Au moins ça, me direz-vous, mais Pete, lui, s’en fichait. Il se fichait de se lever tous les jours à 6heure du matin pour consommer tranquillement ce petit croissant chaud fait maison qui avait cuit durant sa douche. Il le savourait comme le plus beau trésor au monde, qu’importe la répétitivité, qu’importe si ses papilles avaient pétillé déjà la veille et l’avant-veille. Il se moquait de rencontrer de nouvelles personnes ou bien de revoir celles de la veille, ça restait des relations qui se mettaient à jour ou qui débutaient ! La positivité restait, h24, même lorsque l’eau chaude de la seconde douche de la journée perdait subitement ses degrés, affaiblie par celle du matin. Parce que pour lui, il avait la chance d’en connaitre au moins une dans la journée et se sentait presque coupable de pouvoir en profiter d’une seconde. La civilisation était un si grand bonheur, son seul regret était de l’avoir connu suite à un malheur dans sa vie. Mais même malgré ça, il en chérissait chaque seconde.

Sa journée se poursuivit -ou en tout cas, sa soirée commença- aux alentours de 21heures, arrivant à son bar à l’esprit décalé par rapport à ses concurrents des alentours. Pas de beuverie à outrance donc pas de visiteurs bourrés, juste un groupe de clients -des habitués- venant profiter de l’air jazzy de l’endroit, augmentant donc la moyenne d’âge assez outrageusement. Un endroit dont l’ambiance était quasi inconnue pour les étudiants exceptés pour les adeptes des musiques d’époques. Pour l’instant, le jukebox jouait ses habituels sons, quasi gâché par le volume des voix et de quelques cris de joueurs de pokers. Il n’était pas encore l’heure pour Pete de jouer -s’il en avait une-, c’est donc attendant que la talentueuse joueuse de saxophone arrive pour former leurs habituels duos, que l’Amish s’installa au coin du comptoir ou attendait le journal du jour et un Stabilo. Une véritable coutume qui s’était installée depuis 4 mois, offerte par le patron du bar tous mercredi et soirs de week-end, en échange de la consommation absente de son pianiste. Pete s’y était résigné, voir habitué. Tout comme le patron. Après tant d’années de retard sur les actualités, le grand brun voulait se rattraper, se tenir au courant de tout, développer sa culture et le journal était son meilleur allié, se faisant dessiner dessus lorsque des mots lui échappaient. Des mots ou des manières de pensés. Et ça arrivait énormement sur les articles d’une journaliste dont il connaissait par cœur l’identité : Deborah Kingsley. Une furieuse féministe -s’il en avait bien retenu le terme du patron du bar- qui prêchait beaucoup de discours engagés quant à l’égalité homme-femme. Sujet qui était intéressant et soit dit en passant, inédit pour Pete, enfin, depuis un peu plus de 5 mois désormais, essayant de comprendre ce qu’il prenait pour un phénomène de passage.

Et le temps fila tout comme celui de faire danser ses doigts sur le piano arriva en même temps que sa collègue de soirée. S’installant sur le siège en velours rouge offert avec ce cher instrument, c’est après une rapide discussion pour se mettre d’accord sur les morceaux que la soirée commença enfin, dans une ambiance propice à la discussion, aussi bien pour les clients que pour le musicien dont seuls les doigts étaient occupés. Il avait la bonne place lui, assis, la bouche libre -à part lorsqu’il lui prenait l’envie de lancer la chansonnette-, tout comme la moitié de son siège, facilement accessible à quiconque dégagerait son journal aux innombrables phrases surlignées.

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Debbie Kingsley

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MessageSujet: Re: Amishisme et Féminisme Amishisme et Féminisme Empty23.02.18 23:17


C’était une belle soirée, qui avait tout pour être fabuleuse. C’était en tout cas ce que Debbie s’imaginait lorsqu’elle rentra dans le bar très chic dans lequel elle avait rendez-vous. L’ambiance y était parfaite. La décoration était au top, l’éclairage nickel, et du bon jazz sortait du jukebox. La rouquine salua la serveuse et demanda une table pour deux. Son date n’était pas encore arrivé, mais elle était plutôt en avance. Vous vous demandez ce qu’elle faisait là ? Debbie avait rencontré un charmant jeune homme dans la matinée, qui l’avait draguée d’une manière assez irrésistible et qui lui avait proposé de prendre un verre avec lui ce soir, dans son bar préféré. Elle n’avait rien d’autre de prévu, il lui avait été difficile de refuser. Et cet endroit était vraiment chic. Pas de doute, le gars avait de bons goûts.

Elle attendit donc. Puis attendit. Dix minutes. Vingt. Trente. Elle avait commandé un mojito en attendant, mais le verre était déjà vide et son rendez-vous n’avait toujours pas pointé le bout de son nez. Allez, c’en était trop. Elle envoya un message d’insultes par SMS au garçon qui avait osé lui foutre un lapin – fallait pas déconner, non plus – et se leva pour aller payer au comptoir. Soirée de merde. Elle aurait dû se douter que ça arriverait, c’était trop beau. En chemin, elle passa près des musiciens, un pianiste et une joueuse de saxophone, et regretta de ne pas pouvoir profiter de leur musique plus longtemps. Ils savaient vraiment créer une ambiance agréable. Hm, allez, elle attendrait au moins la fin du morceau. Il n’y avait pas de raison qu’elle gâche totalement sa soirée juste parce qu’un homme lui avait foutu un vent. Elle valait mieux que ça.

Alors qu’elle appréciait les notes qui s’échappaient harmonieusement des instruments, Debbie ne put s’empêcher de remarquer un journal ouvert sur le banc du pianiste. Elle reconnaitrait ces pages entre mille, c’était le San Diego Times ! Elle sourit, toujours ravie de voir qu’on lisait ses numéros. Elle se souvint d’ailleurs du titre de l’article affiché en grandes lettres en haut de la page. Elle l’avait rédigé elle-même quelques jours plus tôt, un texte féministe qui se scandalisait de noter qu’encore trop de gens ne prenaient pas les femmes au sérieux et étaient convaincus que leur place professionnelle était située en bas de l’échelle plutôt que dans les hauts postes de direction. La journaliste voulait affirmer une bonne fois pour toutes que les femmes étaient autant capables de travailler, prendre des décisions et assumer des responsabilités que les hommes, et que toutes les idées misogynes appartenaient à un autre siècle. Elle ignorait le point de vue du musicien à propos de son article, mais une chose était sûre, à en juger par la tonne de Stabilo qui colorait son texte, ça l’avait intéressé.

À la fin du morceau, voyant que les musiciens s’accordaient une pause, Debbie se permit de se rapprocher et poser ses coudes sur le piano, face à l’artiste. Elle lui sourit et commença par le féliciter :

« Joli morceau. J’aime beaucoup votre manière de jouer. »

Elle lui tendit la main.

« Je suis Debbie Kingsley, du San Diego Times. J’ai cru remarquer que vous étiez un de mes lecteurs, d’ailleurs. »

Elle désigna le journal des yeux, sans perdre son sourire. Elle était curieuse d’avoir son avis sur l’article qu’il avait si soigneusement étudié.
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Pete Warren

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MessageSujet: Re: Amishisme et Féminisme Amishisme et Féminisme Empty05.03.18 1:52



Les sourires. Les compliments. Les regards. Là était la récompense de Pete, ce qui nourrissait le pianiste, lui offrant toute l’énergie mentale et physique pour emplir la salle d’une bonne rasade de musique. Bien sûr, il y avait l’argent, mais ça, c’était secondaire pour lui. Après, ça n’était pas pour ce qu’il lui était payé qu’il pourrait faire des folies. Mais ça encore, il s’en fichait. C’était les boites d’intérim qui remplissaient son compte bancaire et non pas l’un de ses lieux favoris dans lequel il exerçait ce qu’il appelait « sa raison de vivre ». Non pas jouer du piano. Mais offrir et partager ce qu’on lui avait appris. Car -bien que d’autres pianistes vivraient toujours-, il ne voulait pas que ses notes tombent dans l’oubli après sa mort. Tony lui avait transmises ses partitions et il les faisait vivre, tout comme il avait l’impression de survivre grâce à elle, et son ancien amant. Stérile, il n’aurait aucun descendant à qui offrir ce qu’il considérait comme un trésor. Et vu son attirance sexuelle qui, jusque-là, n’avait compté qu’un homme… Faire profiter de ces mélodies et recevoir la gratitude en retour était pour l’instant l’un des seuls buts de sa vie.

Aussi, pour ne pas entacher ses notes et souiller la mémoire de Tony, dès qu’il se sentait tiraillé par une perte d’énergie -ou bien dès qu’il sentait sa partenaire s’essouffler-, il n’hésitait pas à faire des pauses. Tout comme là. Commençaient alors ces moments de partage avec les oreilles attentives du bar, venant bavasser avec lui, ou accueillant le musicien à leur table par un simple échange de regards et de sourires. Ce bar était une perle à ce niveau-là, la sociabilisation y était optimale, surtout entre mélomanes qui ne se reconnaissaient rien que par les visages aux yeux fermés, envoutés. Ce soir-là n’échappa pas aux traditions, même si la première discussion arriva en un éclair, n’offrant même pas le temps au siège de voir son artiste -ou ses fesses- le quitter. Faisant face à une jeune femme aux cheveux cuivrés et à un sourire qu’il lui rendit, ses premiers mots ne firent qu’agrandir ses commissures. Dur de jouer les faux modestes, même s’il était toujours gêné par les compliments, ne sachant quoi répondre à part un bête « merci ». D’ailleurs…

« Merci, c’est gentil. »

Heureusement, dans ce genre de cas, la personne soit, partait, soit, poursuivait. Heureusement pour Pete. Là, ce fut la seconde option et bien vite, il comprit la raison de cette discussion. A San Diego depuis 6 mois désormais, serrer la main d’une femme n’était plus un souci, sachant que le baise-main n’était plus vraiment d’actualité. Répondant donc à sa main tendue avec une certaine sympathie et surprise d’avoir de manière aussi hasardeuse la grande dame ayant écrit un article tout juste lu avant la soirée, il hôcha la tête avec un petit rire décontenancé.

« Pete Warren, de la boite d’intérim du Lagon Bleu ! » s’amusa-t-il à répondre avec un certain amusement face à sa présentation débile, avant d’observer par manière le journal installé à ses côtés. Oh, le stabilo. Peut-être qu’elle venait lui parler par rapport à son coloriage ? Non, il s’en dissuada vite, se disant qu’un article tiré à des milliers d’exemplaires -plus peut-être ?- n’était pas précieux en vue de la quantité. Mais quid de la qualité ?

« Plutôt, oui, mais je suis aussi lecteur de beaucoup d’autres journalistes de votre journal ! A vrai dire, c’est le seul journal que je lis étant donné que c’est le seul qu’achète tous les jours le patron de ce bar. » Hum, ça n’était peut-être pas très utile de préciser ceci ? « Mais je suis tout de même enchanté de rencontrer l’une des plumes du San Diego Times ! Réellement. Vos articles sont… » C’est quoi le mot déjà ? Inédit ? Surprenant ? D’une autre ère pour lui ? « Frais à lire. Je trouve ça bien qu’une Femme veuille l’égalité avec l’Homme. Je suppose que ça marche comme ça dans votre journal vu votre tempérament que je perçois dans vos articles ? » Et pas que, mon cher Pete, mais ça, il ne le sait pas, trop habitué à travailler avec des hommes dans les activités physiques proposées par sa boite d’intérim. En tout cas, dans le secteur des biscotos, unique secteur ou sa boite ne l’envoie pour l’instant. D'ailleurs, Pete semblait avoir perdu son cerveau ou bien ses manières.

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MessageSujet: Re: Amishisme et Féminisme Amishisme et Féminisme Empty18.04.18 1:25


Le pianiste lui renvoya un sourire agréable et la remercia du compliment. Debbie garda son sourire, plus détendue, ne regrettant pas sa décision de discuter un peu avec ce jeune homme plutôt que de partir avec un mauvais souvenir de sa soirée et passer la nuit à maudire les beaux parleurs en se disant que de toute manière, les hommes étaient tous des connards. Ce qui était faux, et elle le savait bien. Pour elle qui défendait corps et âme l’égalité entre les sexes, ce genre de réflexion aurait été un comble. Dans tous les cas, cet homme-là avait l’air de quelqu’un de sympathique, il avait quelque chose de doux et d’innocent dans sa voix, loin des grosses têtes que prenaient parfois les artistes lorsqu’ils s’adressaient à leur public.

D’après ses dires, Pete Warren lisait régulièrement son journal, ce qui eut évidemment pour effet de faire sourire Debbie de plus belle. Il fallait dire que cela lui provoquait une certaine fierté. Et apparemment, c’était grâce au patron du bar. Il lui apportait – certainement involontairement, mais tout de même – des nouveaux lecteurs, elle devrait penser à aller le remercier en partant. Enfin, pour le moment, elle se plaisait à discuter avec le jeune musicien. Elle ne le lâcha pas du regard, attentive à ses paroles et curieuse de savoir ce qu’il pensait de ses textes, notamment ceux qu’elle voulait engagés.

Elle ne fut pas déçue. « Frais à lire », on le lui avait rarement dit mais c’était bon à prendre. Le reste de son argument la surpris un peu. Elle savait que l’idée d’égalité des sexes n’était pas vraiment ancrée ni approuvée dans les têtes de tout le monde, mais elle existait depuis plusieurs années déjà et était assez médiatisée. Or, Pete laisserait presque penser qu’il découvrait la chose. Il avait une réaction qui aurait été appropriée quelques décennies plus tôt mais qui était plutôt surprenante à ce jour. Debbie eut un sourire à la fois amusé et interrogateur. Puis elle tenta de répondre à la question du jeune homme :

« Euh, oui. La direction du San Diego Times est plutôt ouverte à ce sujet. Je suis moi-même rédactrice en chef et j’ambitionne de monter encore en grade. Mais le but, c’est que toutes les entreprises respectent le même principe. Qu’on ait enfin l’égalité salariale et les mêmes chances de réussir partout. Il y a eu pas mal de progrès mais ce n’est pas encore assez. »

Elle se permit de soulever le journal posé sur le siège à côté de l’artiste et demanda poliment si elle pouvait s’asseoir là. Puis elle observa un instant les pages ouvertes et les lignes surlignées avant de poursuivre :

« Vous avez l’air intéressé par le sujet, en tout cas. Je serais curieuse de connaitre votre point de vue. Si ce n’est pas trop indiscret, bien sûr. »

Son sourire n’avait pas disparu. Quelle que soit la réponse de Pete, Debbie appréciait toujours ces moments de discussions en-dehors du cadre de son travail, plus particulièrement avec des inconnus. Elle aimait connaitre les différentes opinions des gens et tenter de les comprendre, c’était pour elle quelque chose d’essentielle pour traiter un sujet.

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