[Event Saint Valentin] Is it a crime to steal a heart? [Feat Noah]

Généralement le 14 février était un jour comme les autres pour notre psy. Mis à part les patients plus désespérés de leur solitude. Oui parce que cette fête stupide faisait culpabiliser les célibataires de ne pas être idiots avec une autre personne.
Cependant elle avait promis de se rendre à l évènement organisé par la ville. Après tout il fallait encourager les initiatives et au moins elle éviterait les films nian nian diffusés à la télé.
Cependant au réveil elle avait sentis quelque chose de différent. Un trou béant au fond de son être. Un vide. Comme si quelque chose lui manquait. Son coeur se serrait. Lui rappelant la période pendant laquelle elle faisait le deuil de sa grand mère. Cependant elle ne voyais pas qui pouvais la plonger dans un tel état émotionnel de nos jours.
Cette stupide télé lui avait peut être mis des idées dans la tête. Ou c était du stress. Oui voila du stress. Aujourd hui certains rendez vous allaient être pénible. Elle ignora alors son mal être et se prépara pour sa journée.

A bien y repenser. Elle aurait mieux fait de se coucher maintenant que la voiture de police l emmenait au comisseriat. Comme une criminelle. Une criminelle en jupe crayon noir et chemisier blanc très classe mais avec les phalanges de la mains droite rougies.

Regrettait Elle? Peut être. Le réferait Elle? Sûrement. Après tout il l avait bien mérité. Et elle n avait pas vraiment voulu lui exploser le nez. Elle avait frappé d instinct. Mais les séances avec Lysander lui avait bien servit pour gagner en force. Ce sale type méritait une bonne leçon. Il allait quand même frapper sa compagne. La psy ne pouvait pas rester les bras croisés et passer son chemin.
(En plus ne pas aider une personne en danger c est illégal. Voilà. Elle dirait cela. Et puis si Shad n avait rien dit son casier été toujours vierge).

On la plaça dans une salle d interrogatoire à miroir réfléchissant. Lui demandant d attendre l inspecteur. C était bien trop démesuré pour un coup de poings. Certes très bien exécuté. Mais amplement mérité. Elle attendait donc dans la salle. Inspectant brièvement son apparence qui progrès l état de sa main droite resté soignée.
Elle aller rester cool. Attendre que l inspecteur s installe avant de dure quoique ce soit. Oui voila. Elle n avait rien à se reprocher.

La poignée tourna et elle orienta son regard vers la porte. Seconde erreur au vu de l électrochoc qu' elle se prit en voyant l inspecteur un question. Un parfait inconnu. Alors comment se faisait il qu elle soit si chamboulée et à la fois apaisé de sa présence. Pour avoir l air cool c était raté. Elle qui restait d habitude si maître de ses émotion avait une expression de surprise digne d un voleur pris la main dans le sac.
Il faudrait peut être qu' elle aille voir un cardiologue. Son coeur faisait n importe quoi.

Elle fut satisfaite qu' il s approche. Même si ce n était pas encore assez. Pourquoi elle ne savait pas. Peut-être avait elle de la fièvre. Oui voila. C est donc pourquoi elle commençait à délirer. Elle voulais tout savoir de lui. Il n avait pas assez parler. Elle avait besoin d entendre sa voix. Mais pour qu' il parle il fallait qu' elle réponde.
qu' elle avait été très Vilaine
Première gifle mentale. Et certainement pas la dernière. C était quoi cette petite voix dans sa tête qui avait dégagé sa raison? Pourquoi aujourd hui? Pourquoi maintenant?
Elle s appuya un peu sur la table avec ses coudes. Pouvant presque sentir son parfum. La petite voix lui criait d attraper la cravate de l homme pour approcher son visage mais elle commença à balbutiner quand le regard d Anya croisa celui chocolat de l inspecteur. Deux piscines de chocolat dans lesquels elle avait impression de se noyer et impossible de remonter à la surface.

La rubrique des faits divers ne vous fais pas justice inspecteur Howell

Deuxième gifle mentale. Le monsieur à poser une question. Répond Anya.

- Il semblerait que s interposer entre un mari menaçant et sa femme dans la rue soit un crime. Enfin...plutôt lui casser le nez parce qu' il se met à vous menacer physiquement

Elle se mordit la lèvre soudain génée de son geste. Effrayée de l opinion qu' il pouvait se faire d elle. Depuis quand elle en avait quelque chose à faire.
Elle attendait sa réponse. Cherchant dans son regard un indice trahissant ce qu' il pensait.

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Plus il parlait plus ses mains la démangeaient d attraper sa cravate et de goûter à ses lèvres. Ça demandait tout son self contrôle de ne pas initier de contact. C était intenable. Elle avait besoin de sentir la chaleur de sa peau sous ses doigts.
Elle remerciait sa bonne étoile qu' il ne porte pas de jugement négatif sur son acte. Suivant son avis sur le comportement de cet immonde maris.
Elle n avait qu' à tendre un peu plus son bras et elle sentirait sa peau.
Elle se noyait passionnément dans ses yeux. Comme une accros à l adrénaline qui mettrait sa vie en danger inlassablement sa vie en danger.
Elle crois ses jambes. Essayant de rectifier sa posture pour accidentellement effleurer la jambe de l inspecteur ce qui lui fit l effet d une décharge.

NON.
Il fallait qu' elle se reprenne. Le dos bien droit le long du dossier. Les deux mains sur la table devant elle. Plus question de s appuyer sur ses coudes. Elle cacha ses phalanges rougies avec son autre main. Elle avait chaud d un coup. Son coeur martellait sa poitrine comme si il voulait en sortir.

-A la base j ai juste essayer de ...Le raisonner... D interpeller la dame pour la sortir de sa mauvaise situation. Vous savez,je reçois pas mal de couple à mon cabinet. Beaucoup de conflits peuvent être réglés en perçant l abscés. Mais certains ne savent qu exprimer leur trouble par la violence. Il n a pas apprécier que je me mêle de ses affaires. Mais ne pas aider une personne en danger est un crime si je ne m abuse.

Bien enfin un peu de bon sens, de paroles censées. Ça faisait parti du script ça

- Bref cet homme a levé la main me disant qu' il allait m apprendre à faire la maline et...instinctivement j ai attrapé son bras et j ai cogné...Disons que les sports de combats donnent certains réflèxes....disproportionnés?

Elle avait l impression d être une petite fille dans le bureau du directeur après avoir fait une bêtise. Elle avait les épaules tombantes et le regard baissé en se mordant la lèvre.
En y repensant c était stupide. Totalement. Mais elle avait eus l occasion de le rencontrer. Sa présence semblait combler le vide ressentit ce matin. Les raisons en étaient obscures mais ça n avait rien de normal et de naturel. On avait du la droguer. Voilà. C est ça.
Bon sang chaque micro seconde de silence de la part de l inspecteur était une torture intenable. Elle avait juste envie de combler la distance entre eux et enfuir ses doigts dans les cheveux du bruns, sentir ses bras autour d elle...goûter ses lèvres.....

Non. Elle devait faire sa déposition. Que la marque laissée sur son casier soit minime et ne pas se faire prendre pour les intimidations.

Bon sang comme sa voix été une douce mélodie à ses oreilles. Mais comme les mots de l homme lui comprimaient le coeur. Si bien que cette douleur lui donnait un moment de lucidité. Réfléchir oui voila. Elle n irait pas en prison pour un nez cassé. C était totalement disproportionné mais elle aurait une grosse amende ça c est certains. A moins qu' ils parviennent à faire le lien entre elle et les intimidations diverses et variées.

Alors comme ça il se sentait étrange. Bon sang si il savait. Et comme ça la peinait de le savoir mal. Lui cet homme si bon que progrès son agression continuait à lui trouver des circonstances atténuantes. Elle l aurait pris dans ses bras. Imploré de ne pas s inquiéter pour elle et de s occuper de lui

[/b]-Pour être parfaitement honnête je suis troublée depuis ce matin et...Je....hum...Je dois dire que votre présence me bouleverse d une étrange façon [/b]

C était sortit sans qu' elle ne puisse y faire quoique ce soit. Elle avait eut besoin de le dire. De l exprimer. Vite dire autre chose dévier la conversation. HÉ bien il y avait du monde autour....Et....

- Sa femme! Bon sang j ai été trop bête! J aurais du me contenter d enregistrer et prendre les noms et venir au comisseriat. Maintenant elle est en danger! Si ça se trouve il va l accuser d avoir fait un esclandre.

Elle se prit la tête dans les mains. Accablée par sa propre bêtise. Elle s était levée idiote. Oui voila. Toutes ses émotions notait son jugement. Ou alors le destin avait décider de tout faire pour qu' elle se retrouve face à l inspecteur Howell

- il la tenait fermement par le bras. Elle a grimaçé et il a levé son autre main prêt à cogner. D autre passant ont été interloqués mais n ont pas oser agir. Mais elle peut témoigner. Et un examen médicale pourrait prouver que mes craintes sont fondée

Les caméras? Oui aussi. C était une bonne idée. Elle l aurait embrassé pour cette idée si brillante. Et ce sourire. Bon sang. Un sourire à se damner. Elle se sentis fondre. Oui c est pour ça que le feu lui brûlaient les joues.
C était pas bien. Non. Concentré toi Anya

-Je ne dis pas que mon sort m est égale inspecteur. Et cet incident fera tâche sur ma réputation cependant je crains que l urgence n est pas de me disculper mais de s assurer que cette dalle va bien

D instinct elle attrapa l une des mains de l inspecteur dans les sienne. Le regard suppliant. Elle été vraiment inquiète des conséquences de son acte vis à vis de la femme.

-S'Il vous plait inspecteur

Elle aurait dû lâcher sa main. Faire durer ce contact n était pas normal. Elle ne pouvait se résoudre à le lâcher. Encore un peu.... Elle avait besoin de sentir sa chaleur. La réalité de sa présence. Elle resta un instant comme ça. Avant de rompre le contact. Les joues encore plus rouge que quelques instants plus tôt. Elle joua nerveusement avec une mèche de cheveux.

-Désolée....

Comment osait elle lettre un homme si formidable et si intègre dans l embarras. Les journaux mentait. Il était humain dans le sens attentif. Oui parce qu' elle se demandait si elle n avait pas à faire à un ange sinon.

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Elle se damnerai. A coup sûr elle donnerai tout pour que leur rencontre se fasse autrement. Elle immirtalisait son sourire dans sa mémoire. Le classant parmis les précieux souvenirs. Chercher l homme? Quoi non! Le fait qu' il puisse s éloigner d elle quelques instants lui donnait le tournis. Lui broyant les tripes. Elle avait l impression de suffoquer quand il claqua la porte.
Elle lui avait cependant promis d être sage. Lui assurant que ce points dans la figure était un moment d emportement.

Puis seule à sa réflection la psy sentit sa colère monter. Comment osait elle. Certes elle avait des circonstances atténuantes pour ce cas. Mais pour ses victimes? Toutes ces intimidations. C est ombres prenant la forme de fantôme du passé. Si il le découvrait il ne lui pardonnerait pas. C était trop grave. Trop laid. Elle se sentis aussi mal que Tu Y Blas face à la Reine. Elle était le démon du fin fond des Enfers qui tombait éperdument pour un des anges les plus innocents.
Et en même temps. Comment ne pas tomber pour son regard si profond. Ce sourire si doux.

Elle fut sortie de ses pensées par une gerbe d insulte dirigée vers elle. Elle se redressa, se ressaisissant. Son masque de psychologue refaisant surface. Peut être plus hautain. Elle était en colère que ce rustre ose exister devant Noah.

- Vous avez déjà meilleure mine. Je suis désolée de vous avoir ainsi...amoché. Cependant je suis certaine que ce n est rien qu' un bon chèque et un verre de wisky ne saurait faite oublier

Elle avait presque de la peine que Noah la voit parler ainsi. Mais elle ne se laisserai pas faire. Et elle n avait pas besoin de ses poings. La présence de Noah lui offrait le self contrôle nécessaire.

L inspecteur informa l homme de l accusation qu' elle portait sur lui. Il lui lança un regard mauvais qu' elle balaya d un haussement de sourcil et d un sourire narquois.

- Si vous pouviez éviter les grossièretés et de crier pendants vos explications aussi. Je disais à l inspecteur Howell que je vous ai vu disputer votre femme er que vous étiez prêt à la frapper. Vous la teniez par le bras. Mon intervention ne vous a déplu et vous m avez menacer. Et par un malheureux réflexe nous voilà ici

Elle observait les réactions de l homme que Noah avait planter face à elle. Bon sang il lui fallait tout le contrôle du monde pour ne pas roucouler auprès de l objet de son affection. C était un exercice de concentration des plus difficiles

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Comment faisait il pour être aussi parfait? Pour être aussi bon avec elle. Elle se démon caché. Quand il verra son vrai visage il partira en courant...chercher une paire de menotte et une combinaison orange pour elle. Il verrais à quel point elle est l'aide de l intérieur. A quel point ce qui fut jadis de nobles dessins étaient à présent d effroyables supercheries.
Mais contrairement à la Anya de tout les jours dont la seule préoccupation était de ne pas se faire prendre; celle de ce 14 février ne se souciait que d une chose. Noah.

Ce héro des temps moderne. En temps normale elle rirait de sa naïveté. La elle buvait ses paroles, réprimant le désir urgent de s emparer des lèvres de l homme et d enméler ses doigts dans la chevelure brune de l homme. Apprécier la longueur de sa barbe. Imaginer la dernière fois qu' il s est rasé. S enivrer de son parfum, de l odeur de son déodorant, son savon, sa lessive.

Il l avait sortit du bourbier dans lequel elle s était mise avec se sourire à tomber. Bon sang qu' elle avait envie de goûter à ses lèvres.
Comment pouvait il la faire retomber en adolescence. A cette époque où l on est un peu niaise. Voilà elle vivait son adolescence à retardement. Le surnom qu' il lui octroya avant de se reprendre déclencha un envol de papillon dans le ventre de la psy dont les joues prirent une teinte à faire pâlir d envie son rouge à lèvre. Lèvres qu' elle se mordu. À la fois génée et aux anges. Elle sortit une de ses cartes de visite entourant son numéro personnelle avant de la tendre à l inspecteur.

-Puis je.... espérer pouvoir vous offrir un verre? A la fin de votre service? Histoire de faire plus ample....hum...Je veux dire vous remercier et me faire pardonner de vous avoir fait perdre votre temps à cause d un manque de retenue?

Son coeur bataît à tout rompre. Sans doute cela s entendait. Elle osait à peine regarder l inspecteur tant elle été génée. Elle ne survivrait pas à un refus. Elle en serait anéantie . Même si elle ne le méritait guère.

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2 heures plus tard. Et quelques mojitos, chocolat, café et quelques trucs grignottés en compagnie d une blondinette fort sympathique ; Anya attendait à quelques pas du commissariat son bel inspecteur. Pas trop près pour ne pas l importuner face à ses collègues mais suffisamment pour qu' elle le voit sortir et lui fasse signe.

Elle était nerveuse. Comme si elle passait une nouvelle fois sa thèse. L horreur. Elle aurait dû boire plus peut être plus sereine. Quoique non, elle s était révisée en ce souvenant que les Angels ne boivent pas. Et du coup arriver ivre devant l un d'eux risquait de faire tâche. Surtout quand on veut le séduire

Elle repensait à leur conversation. Au soulagement ressenti quand il avait accepté sa proposition. Avait elle été déjà plus heureuse? Son visage c était éclairé. Son coeur avait à nouveau tenté de s évader de sa cage thoracique tant il battait fort. Si Stuart savait...
Son ami se moquerait d elle. Elle qui été un modèle de maîtrise et de froideur. En train de fondre devant un homme sur lequel elle avait poser les yeux ne serait-ce qu' une seconde.
Et un Angel en plus. Elle devrait les fuir comme la peste compte tenus de ses activités nocturnes. Mais face à Lui, elle voulait tout confesser. La detesterait Il? Certainement. Elle le répugnerait? Mais elle était, à ce stade incapable de lui mentir. Alors...autant fuir la conversation et essayer de passer une agréable soirée...Nan?

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Il était là, enfin. Sa simple présence suffisait à alléger le poids qui pesait sur le cœur de la psychologue. Choisir où ils allaient? Pourquoi n'y avait elle pas pensé? Elle était plutôt du genre à anticiper non? Aujourd’hui elle même ne se reconnaissait plus. Mais difficile de garder la tête froide quand son cœur s'emballe autant. L'Horton Plaza était bien trop bondé. Peut-être que Little Italy conviendrait? Les petits restos étaient plus calme.

Ce n'était pas spécialement loin, et elle n'avait guère envie de prendre la voiture. Au moins en marchant, ils pouvaient discuter tranquillement. Même si elle se demandait si il ne fallait pas songer à emporter un défibrillateur avec. Son palpitant, une fois de plus tentait de s'évader de sa cage thoracique dans un grand boucan; si bien qu' Anya se demandait si l'homme à ses côtés ne l'entendait pas.

Et la situation ne fit qu'empirer quand il se saisit de sa main. Le contact lui fit l'effet d'une décharge électrique et lui manqua bien vite. Comme si d'un coup sa main avait été plongée dans la glace. Déception. Il s'excusa, visiblement mal à l'aise à quoi elle répondit par un sourire gêné. La situation était bien trop inédite pour elle. Était elle adolescente? Non, certainement pas. Bon sang si cette histoire venait aux oreilles de Stuarts, il ne cesserait de la tourmenter avec ça.

Elle enroula son bras autour de celui de l'inspecteur, plus à l'aise avec ça que de lui tenir la main. Elle s'évertua à fixer son regard vers l'avant, essayant au maximum de contrôler son expression.

-ça ne me dérange pas....

Ils continuèrent d'avancer avant qu'elle ne supporte plus le silence. Elle avait besoin d'entendre sa vois. Mais comment lancer la conversation?

-Le métier d'inspecteur ne dois pas être facile tout les jours. ça doit être difficile de garder patience face à certains individus non? Et puis vous devez respecter bon nombres de règles...

Mais bravo. Que d'originalité. Elle se frappa mentalement pour ce début pitoyable.