Quel son fait une ambulance quand une DS se casse ?

Date d'inscription : 11/02/2018

WII U WII U WII U WII U

Tic tac, tic tac. Rah, je détestais les montres ! Je vivais très bien sans, dans mon village, avec l’horloge de la mairie et le soleil au pire, pour identifier l’heure. Mais ici, il valait mieux être blindé de réveils et d’autres appareils présentant l’heure, dont la montre qui me menottait un peu trop à mon gout, et restant toujours à la bonne distance pour claquer dans mes oreilles, surtout dans les moments ou je me savais en retard. Comme là par exemple. Je savais qu’il était tard, je savais que j’allais le louper, mais pas moyen de trouver ce fichu ciseau. Et autant ne pas y aller si je ne l’avais p…Ah, le voilà le petit coquin ! Je m’en emparais, triomphant quelques secondes avant de balancer la paire dans ma mini trousse de secours. Je fis une dernière fois l’inventaire : compresses stériles, désinfectant, coton, pansement, fil, aiguille… Oui, bon, j’allais peut-être trop loin en m’imaginant faire des points de suture mais ne savait-on jamais dans ce genre de bêtises. Non, pas bêtises. Avec ce genre de passe-temps. Je n’avais pas le droit de juger cette… Passion. Encore moins ce garçon que j’appréciais bien en fait.

J’enfilais avec hâte ma veste et mon écharpe avant de m’évader de mon appartement, perdant encore un précieux temps en refermant à clef derrière m… Et miiiince la trousse. Encore quelques minutes de perdu, hein, comme d’habitude. Récupérant vite fait mon oubli, j’entamais à nouveau mon chemin, essayant de rattraper le temps perdu. Je ne savais jamais à quelle heure ça se terminait. J’essayais de calculer des timings dès que je m’y rendais, pour n’arriver ni trop tôt, ni trop tard. Trop tôt, je risquais de voir les coups et j’aurai tendance à vouloir tout arrêter, ou bien à paniquer et pire, le déconcentrer. Trop tard… Il déambulerait dans les rues, se fichant de son état, comme lors de notre première rencontre. Rah. Sacré Lysander…

Bon, je n’avais plus qu’à tourner là et… oooooh booon sang. Il n’avait pas terminé. Je fermais mes paupières quelques secondes avant de reprendre ma marche, pour être visible par cette plaie ambulante. Je m’adossais à un des murs, essayant de ne pas regarder et de faire fi du grabuge que tout ceci entrainait, serrant avec hantise ce qui devrait certainement servir dès bientôt…

KoalaVolant

Date d'inscription : 19/12/2016

Quel son fait une ambulance quand une DS se casse ?

Wii U Wii U Wii U Wii U

[Je rigole tout seul de ton titre et « sous titre »…. SERIEUX MOMO WHAT. (ouijet’appelletoujoursMomo. Je devrais t’appeler Ana en vrai. BREF TREVE DE BLABLA PLACE AU RP )]

Le poing qu’on m’envoya dans la tête sonnait creux. Sans redio, les gens frappaient plus fort mais c’était une douleur similaire à chaque fois.
Je me reculais rapidement. J’évitais un autre coup. Je laissais un peu un instant passer pour souffler. Puis ce fut moi qui envoyait un coup.

Mais je voyais bien qu’on était tous les deux morts. Pas physiquement, pas réellement. Mais on l’était, n’est ce pas ? Restait à savoir qui tomberait en premier. Je ne pensais à rien, je tâchais de ne pas regarder autour.
Si je regardais autour, paf, je me prendrais un autre coup.
Je me pris un autre coup.
J’avais regardé autour.
C’était toujours quand on ne voulait pas faire quelque chose, qu’on y pensait et que ça arrivait.

Ca ne m’empêcha pas de le mettre au sol quelques instant plus tard. Ma tête tournait. La pression s’accumulait. Allait-elle arrivé juste pour ça ? Je n’étais pas sûr.
Je donnais un autre coup. Lysander. Reste concentré. Ne pense à rien. Tu dois finir.
C’est ce que je me forçais à me dire avant de me rendre compte que je me concentrais si peu que j’étais en train de tabasser inutilement.

Avais-je un coeur dans ces moments ?

J’entendis la foule environnante qui hurlait. J’ignorais si c’était des bravos ou des huages. Je savais juste que je sortais de mon nuage. Et que je le vis. Je croisais son regard.
Il ressortait de l’ambiance. Propre sur lui, et surtout, il tenait dans sa main la boite de secours.
Je grimaçais.

Mais je me disais que je n’aurais sûrement pas le choix. Et le voir me fit sourire quand même. Je quittais la foule, amassant quelques billets, et m’approchais de lui.

- Tu es bien là, collé au mur ?

Je souriais encore. Ma lèvre était en sang, et je sentais que mon épaule était disloqué. Je puais la transpiration, et mon bras gauche était horriblement douloureux. Mon adversaire avec des ongles et des dents.

- Tu n’étais pas obligé de venir avec ça, tu le sais.

Même si en ce moment l’usage du redio était plus compliqué. Mais en un sens, je crois que j’étais un peu content quand même. Pete était un des seuls à savoir ce que je faisais. Et il ne m’avait toujours pas dénoncé...

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